Formez-vous avec des professionnels aux risques d'incendie.
Formation à l'évacuation
- Identifier les notions élémentaires et avancées de naissance et de propagation d’un incendie
- Mettre en œuvre et utiliser efficacement les différents moyens de mise en sécurité des occupants
- Analyser la situation et adopter un comportement préventif face aux risques d’incendie
- Appliquer plusieurs étapes d’intervention : reconnaissance, alerte, mise en sécurité, protection incendie, accueil, guidage et mise à disposition des secours extérieurs
- Comportement des personnes en cas de situation de danger
- Principes à appliquer de l’alarme au point de rassemblement
- Fonctions des Guides et des Serre-files
- Organisation des exercices d’évacuation
- Le dégagement d’une victime dans un local clos
- Choix de la manœuvre
- Alarme, alerte
- Mise en situation du personnel en fonction des risques liés à l’entreprise
Quel est le rôle exact des guides-files et serre-files dans une évacuation, et comment les former efficacement pour qu'ils prennent les bonnes décisions ?
La formation à l’évacuation proposée par SECURIFORM détaille précisément les missions des guides-files et des serre-files, deux rôles critiques et distincts que tout personnel designé doit maîtriser. Ces rôles sont volontaires mais essentiels à une évacuation efficace.
Le rôle du guide-file :
Le guide-file est le leader de l’évacuation responsable de canaliser et de diriger les flux de personnes vers les sorties appropriées. Ses missions incluent :
Diriger les salariés vers les sorties les plus appropriées : le guide-file doit connaître précisément la géographie du bâtiment, l’état des issues et les itinéraires alternatifs en cas d’obstacle
Accompagner les personnes jusqu’au point de rassemblement : il ne suffit pas de guider vers la sortie ; le guide-file assure le parcours sécurisé jusqu’à la zone de regroupement extérieure
Maintenir le calme et l’ordre : le guide-file adopte une posture de responsable qui inspire confiance et tranquillité malgré le stress ambiant
Communiquer clairement : via des sifflets, des gestes visibles, ou des appels vocaux pour orienter et regrouper les personnes
Vérifier le respect des consignes : s’assurer que personne ne prend l’ascenseur (interdiction absolue), que les portes sont fermées, que personne ne reste en arrière
La formation à l’évacuation de SECURIFORM enseigne que le nombre de guides-files doit être adapté à l’effectif : idéalement un guide-file pour 25 personnes. Dans une entreprise de 100 salariés, au minimum 4 guides-files doivent être désignés.
Le rôle du serre-file :
Le serre-file est le dernier à évacuer et remplit une mission tout aussi critique que celle du guide-file. Ses missions incluent :
Vérifier que personne n’est laissé dans la zone d’évacuation : le serre-file est réparti par zone suivant le plan d’évacuation et vérifie systématiquement tous les locaux, y compris les toilettes, les vestiaires, les espaces de rangement et les locaux techniques
Fermer les portes et fenêtres : une fois confirmé que la zone est vide, le serre-file ferme TOUTES les portes et fenêtres pour ralentir la propagation de l’incendie et du smoke
Assurer que personne n’utilise ascenseur ou monte-charge : interdicition absolue en cas d’incendie, car ces équipements peuvent transporter le feu ou piéger les personnes
Regrouper les occupants auprès des guides-files : au point de rassemblement, le serre-file qui a évacué sa zone apporte une confirmation que personne n’est resté
Maintenir le calme et l’organisation : comme le guide-file, le serre-file doit projeter une image de responsable maîtrisant la situation
Le nombre de serre-files doit aussi respecter le ratio de un serre-file pour 25 personnes. Les serre-files sont typiquement les derniers à quitter les bâtiments.
Formation spécifique des guides-files et serre-files que propose SECURIFORM :
La formation à l’évacuation pour ces rôles dure généralement 2 à 3 heures et combine théorie et pratique intensive :
Partie théorique (environ 1-1,5 heure) :
Réglementation en matière d’exercice d’évacuation et obligations légales
Définition des circonstances d’évacuation : incendie, fuite de gaz, fumée toxique, alerte à la bombe, sinistre autre
Missions spécifiques de guide-file, de serre-file et du responsable d’évacuation
Les différentes signalétiques d’évacuation : pictogrammes, flèches, couleurs normalisées
Cheminements, issues de secours et plan d’évacuation : lecture et mémorisation
Déclenchement de l’alarme : modalités, temporisation, signaux sonores et visuels
Alerte des secours : procédures pour contacter les pompiers (18), le poste de garde ou l’accueil
Consignes de sécurité spécifiques à l’établissement
Déroulement complet d’une évacuation : étapes chronologiques
Risques attentat intrusion : comportement à adopter en fonction de la menace
Partie pratique (environ 1-1,5 heure) :
Visite commentée des locaux : repérage avec l’emplacement des guides-files par zone, étage, escalier
Visite des itinéraires extérieurs : parcours du bâtiment jusqu’au point de rassemblement
Identification du/des points de rassemblement : où se regrouper, comment patienter
Désignation pratique du personnel aux rôles de guide-file et serre-file pour chaque zone
Apprentissage des techniques de dégagement d’urgence d’une victime (voir question 4)
Apprentissage des techniques de déplacement d’une personne en mobilité réduite dans les escaliers, avec ou sans chaise pliante
Exercices d’évacuation entre stagiaires : mise en situation réelle, chronométrage, observation des comportements
Reconnaissance et équipement des guides-files et serre-files :
La formation à l’évacuation enseigne qu’il est essentiel que les guides-files et serre-files soient facilement reconnaissables par les autres occupants. Ils doivent donc être équipés de :
Sifflet pour guider les salariés lors de l’évacuation
Brassards fluorescents ou gilets de sécurité avec écriture lisible pour être repérables
Mégaphone professionnel pour guider et donner des consignes durant l’évacuation
Ces équipements transforment les guides-files et serre-files en figures d’autorité clairement identifiées qui rassurent les personnes paniquées.
Comment comprendre le comportement des personnes en situation de danger et adapter l'évacuation pour éviter panique et chaos ?
Le module « Comportement des personnes en cas de situation de danger » de la formation à l’évacuation de SECURIFORM aborde un aspect critique souvent ignoré : la psychologie humaine en cas de sinistre. Comprendre ces mécanismes psychologiques permet d’adapter les procédures d’évacuation et d’éviter escalades dramatiques.
Les réalités psychologiques en cas d’incendie :
La recherche en psychologie du sinistre et les témoignages d’incendies réels confirment des patterns de comportement récurrents :
1. La panique et le stress : Lorsqu’une personne détecte un signal de danger (fumée, alarme, odeur de brûlé), une réaction de peur instinctive se déclenche. Cette peur, si elle n’est pas canalisée, peut dégénérer en panique collective caractérisée par :
Mouvements désorganisés et chaotiques vers les sorties
Agglutination aux points de passage : les personnes se pressent les unes contre les autres, créant des engorgements voire des étouffements
Pertes de communication verbale : les gens crient, pleurent, deviennent sourd à la logique
Oubli des consignes : même les personnes formées oublient leurs directives une fois saisies par la peur
2. Le phénomène de « surprise » : La formation à l’évacuation souligne qu’environ 60% des victimes d’incendie se comptent parmi les personnes « surprises » par le feu lors de déplacements impromptus. Ces personnes n’ont pas eu le temps de réfléchir ou de réagir logiquement.
3. L’imitation sociale : En absence de directives claires, les personnes imitent le comportement des autres. Si une personne court vers une issue, d’autres la suivront aveuglément, même si cette issue n’est pas la meilleure.
4. La négation du danger : Certaines personnes refusent d’accepter la réalité du sinistre et cherchent à retourner récupérer des objets personnels, tester les portes secondaires, ou attendre une évolution de la situation. Ce comportement augmente massivement le risque.
Principes à appliquer de l’alarme au point de rassemblement pour canaliser les comportements :
Pour transformer le chaos potentiel en évacuation ordonnée, la formation à l’évacuation de SECURIFORM enseigne les principes essentiels :
A. L’alarme rapide et reconnaissable :
Signal sonore distinct : l’alarme incendie doit être suffisamment puissante et reconnaissable pour être perçue dans tout le bâtiment
Signal visuel complémentaire : clignotement lumineux associé à l’alarme sonore (essentiels pour les malentendants)
Entraînement régulier : les exercices semestriels permettent aux gens d’associer le signal avec la procédure d’évacuation
B. L’information immédiate :
Annonces claires : via mégaphone ou système d’interphone, une directive unique et claire : « Évacuez immédiatement, dirigez-vous vers les sorties marquées »
Éviter les information contradictoires : trop d’informations génèrent confusion et inaction
Ton rassurant mais ferme : l’autorité inspire confiance et obéissance
C. L’organisation spatiale du flux :
Itinéraires d’évacuation marqués et balisés : flèches au sol, balisage lumineux, plan d’évacuation visible
Minimum deux sorties : pour éviter un engorgement catastrophique à une seule issue
Largeur suffisante des passages : calculée selon le nombre d’occupants
Elimination des obstacles : portes devraient s’ouvrir automatiquement, escaliers dégagés
D. La présence rassurante de guides-files :
Autorité visible : les guides-files en équipement distinctif deviennent des points d’ancrage psychologiques
Encouragement et direction : « Par ici, nous sommes organisés et en sécurité »
Gestion du rythme : éviter la course effrénée mais aussi éviter l’inertie ; maintenir une marche rapide mais ordonnée
E. Le maintien du calme :
Respiration et posture : les guides-files modeling une respiration calme et une posture debout inspire confiance
Vérification de personne laissée : la présence de serre-files qui ferment les portes rassure que l’organisation est contrôlée
Communication régulière : annoncer l’arrivée au point de rassemblement crée une endpoint mental reassuring
Le point de rassemblement comme stabilisateur :
Une fois arrivés au point de rassemblement, les comportements se stabilisent :
La distance de sécurité (généralement 100-150 mètres du bâtiment) apaise les peurs immédiates
L’identification des personnes (appel nominal par zone) redonne une structure organisée
L’attente des secours dans le cadre collectif transforme la panique en préoccupation
Quelles sont les étapes d'une alarme réussie, de l'alerte au point de rassemblement, et comment organiser efficacement des exercices d'évacuation tous les 6 mois ?
Le module « Alarme, alerte, mise en situation » de la formation à l’évacuation de SECURIFORM détaille les étapes chronologiques précises et les procédures réglementaires d’une évacuation réussie. C’est un élément clé qui transforme la théorie en pratique opérationnelle.
Les trois actions simultanées du début de l’évacuation :
Selon l’INRS (Institut National de Recherche sur la Sécurité), toute évacuation réussie repose sur trois actions qui doivent avoir lieu de façon simultanée :
Action 1 : Déclenchement de l’alarme et évacuation du personnel :
T0 : Détection : une personne identifie un feu ou une situation dangereuse
T0+ quelques secondes : Alerte interne : déclenchement du système d’alarme incendie (sirène, strobo, bip électrique selon le type de bâtiment)
T0+30-60 secondes : Évacuation débute : les guides-files commencent à diriger les flux, les serre-files commencent à vérifier les zones
T0+2-5 minutes : Progression vers les sorties : tous les occupants se dirigent vers les issues de secours et cheminements balisés
T0+5-10 minutes (généralement) : Arrivée au point de rassemblement
Action 2 : Alerte des secours extérieurs :
Simultanément à l’alarme interne : une personne dédiée contacte les sapeurs-pompiers au 18 (ou 112)
Message clé au pompiers : localisation exacte du sinistre, nature du danger, nombre de personnes présentes, présence de victimes visibles
Rester en communication : garder la ligne ouverte pour transmettre des informations additionnelles ou clarifications
Action 3 : Réaction du personnel à proximité pour contenir le début d’incendie :
Les équipiers de première intervention (EPI) interviennent si possible avec les extincteurs appropriés
Objectif : gagner du temps en attendant l’arrivée des pompiers
Jamais au détriment de l’évacuation : si la situation dégénère, l’EPI abandonne et procède à l’évacuation
Le rôle critique de la procédure d’alerte :
La formation à l’évacuation souligne que l’alarme est l’élément déclencheur de tous les comportements ultérieurs. D’où l’importance de :
Signal distinct et puissant : tout occupant doit l’entendre et l’identifier comme signal d’incendie (pas une alarme d’intrusion, de ligne téléphonique, etc.)
Fréquence d’entraînement : les exercices réguliers (au moins tous les 6 mois) conditionent les réflexes
Test du matériel d’alarme : vérification mensuelle que la sirène, le strobo, et tous les systèmes d’alerte fonctionnent
Organisation réglementaire des exercices d’évacuation :
L’article R4227-39 du Code du travail impose des exercices réguliers et précise les modalités :
Fréquence obligatoire :
Minimum deux fois par an (tous les six mois)
Idéalement répartis : par exemple un au printemps, un en automne, pour couvrir différentes conditions climatiques et occupations de bâtiment
Objectifs des exercices définis par la réglementation :
Sensibiliser et former le personnel à un comportement « réflexe »
Identifier le signal sonore et visuel spécifique à l’incendie
Localiser et utiliser les espaces d’attente sécurisés (pour personnes handicapées)
Se familiariser avec les issues de secours et le point de rassemblement
Appliquer les consignes et en vérifier la clarté et l’efficacité
Vérifier l’état des installations (fonctionnement, lacunes, efficacité)
Observer si la répartition des tâches est claire pour tous
Les trois étapes de l’organisation d’un exercice d’évacuation réussi que la formation à l’évacuation détaille :
Étape 1 : Préparation (1-2 semaines avant) :
Définition des objectifs : complet (tout le bâtiment) ? Partiel (un étage) ? Scénario complexe (une sorties obstruée) ?
Identification des zones et points de rassemblement
Désignation des guides-files, serre-files, responsable d’évacuation, observateurs
Préparation des scénarios : incendie dans quel local ? Fumée ? Degré de sinistre ?
Notification préalable : généralement, premier exercice avec préavis ; second exercice sans préavis pour évaluer réactivité
Notification des sapeurs-pompiers : les informer qu’un exercice débute pour éviter fausse alerte et déplacement
Préparation des fiches d’observation pour les observateurs
Étape 2 : Déroulement :
Chronométrage : noter l’heure exacte de déclenchement de l’alarme et l’arrivée du dernier occupant au point de rassemblement
Observation active : les observateurs notent comportements, dysfonctionnements, obstacles non prévus
Renouvellement de l’exercice : si un dysfonctionnement majeur est détecté, l’exercice peut être répété pour amélioration
Pas d’intervention pompiers : c’est un exercice d’évacuation, pas une simulation d’incendie réelle
Étape 3 : Évaluation et amélioration :
Débriefing immédiat : recueillir les impressions à chaud des guides-files, serre-files, observateurs
Analyse des fiches d’observation : identifier les points forts et axes d’amélioration
Temps d’évacuation : noter si objectif a été atteint (généralement 5-10 minutes pour évacuation complète selon taille bâtiment)
Rapportage : consigner les résultats dans le registre incendie tenu à disposition de l’inspection du travail
Plan d’amélioration : mettre à jour le plan d’évacuation si des changements sont identifiés, renforcer formation si zones faibles
Documentation obligatoire post-exercice :
Date et heure de l’exercice
Personnel impliqué
Observations et dysfonctionnements notés
Temps total d’évacuation
Personnes blessées ou incidents (si exercice mal conduit)
Actions correctives envisagées
Comment dégager rapidement et en toute sécurité une victime d'un local sinistré et adapter l'évacuation aux personnes handicapées ou à mobilité réduite ?
Le module « Le dégagement d’une victime dans un local clos : choix de la manœuvre » de la formation à l’évacuation de SECURIFORM couvre un domaine délicat mais crucial : les techniques de sauvetage de victimes et l’adaptation pour personnes handicapées. Ces compétences peuvent littéralement sauver des vies.
Les techniques de dégagement d’urgence d’une victime :
La formation à l’évacuation enseigne des techniques pratiques et sûres de manipulation de victimes, essentielles pour les guides-files et serre-files qui pourraient se trouver face à une personne inconsciente, blessée, ou paralysée par la peur.
Principe fondamental : avant toute action de sauvetage, assurer la sécurité du sauveteur lui-même. Un sauveteur blessé ou incapacité devient lui-même une victime à secourir.
Techniques spécifiques :
1. L’évacuation d’une personne consciente mais incapable de se déplacer seule :
Approche : identifier la position de la victime, vérifier absence de menace immédiate (gaz, flamme directe)
Technique du portage : deux personnels croisent les bras sous les aisselles de la victime, la soulèvent, la portent jusqu’à la sortie
Alternative : la technique du brancard improvisé : utiliser une chaise, une couverture, ou même un matelas pour transporter la victime
Objectif : progression rapide mais sans panique pour éviter aggravation de blessures
2. L’évacuation d’une personne inconsciente :
Position latérale stable (PLS) : placer la victime sur le côté pour dégager les voies respiratoires en cas de régurgitation
Dégagement sécurisé : deux personnes la portent en croisement des bras ou en position « chaise »
Déplacement rapide : une fois inconscious, une personne ne représente plus de poids psychologique d’entrée de jeu, juste un poids physique à transporter
3. L’évacuation contre la volonté (panic-stricken person):
Certaines personnes refusent d’évacuer malgré le danger, paralysées par la peur ou en déni du sinistre
Technique de persuasion : guide-file ou serre-file explique calmement mais fermement : « Je dois vous évacuer maintenant pour votre sécurité »
Technique de portage : si personne refuse toujours, on peut la porter de force (sans violence) vers la sortie
Adaptation de l’évacuation aux personnes handicapées et en mobilité réduite :
Un aspect souvent insuffisamment adressé mais légalement obligatoire : l’évacuation des personnes en situation de handicap (PSH). La formation à l’évacuation de SECURIFORM couvre explicitement ces techniques.
Types de handicaps et adaptations :
A. Personnes en fauteuil roulant :
Escaliers : JAMAIS tenter de descendre escaliers avec fauteuil roulant (risque de basculement)
Alternative : zones d’attente sécurisées (ZAS) : locaux éloignés du sinistre, résistants au feu pendant 1+ heure, d’où pompiers peux extraire la personne
Technique de descente des escaliers : certains guides-files formés peuvent descendre la personne physiquement, mais c’est risqué ; priorité à ZAS
Chaise pliante : certaines organisations disposent de chaises pliantes légères conçues pour descendre escaliers rapide; formation spécifique requise
B. Personnes atteintes de déficience motrice/neuromusculaire :
Assessment initial : identifier capacités de mobilité réelle (peut-elle marcher lentement ? Supportée ? Portée ?)
Technique d’aide à la mobilité : personnel entraîné offre bras d’appui, accompagne la personne vers la sortie
Pace ralenti mais évacuation : même si progression est lente, il est généralement préférable d’évacuer que de rester
C. Personnes atteintes de déficience visuelle :
Guidage verbal : décrire itinéraire détaillé, localisation des obstacles, direction des sorties
Contact physique : prendre légèrement le bras ou le coude pour donner orientation
JAMAIS lâcher : une fois en contact, ne pas abandonner la personne jusqu’au point de rassemblement
D. Personnes atteintes de déficience auditive :
Communication visuelle : utilisier gestes clairs, pointage, mégaphone avec illustrations, textes écrits
Signal lumineux : assurer que clignotant lumineux d’alarme est activé (complément au signal sonore que personne n’entend pas)
Prise de main : conduire physiquement vers la sortie en maintenant contact
E. Personnes atteintes de déficience cognitive ou troubles mentaux :
Calme et clarté : explications simples et répétées, éviter jargon technique
Rassurance constante : la personne peut être paniquée ou confuse ; rappeler régulièrement « vous êtes en sécurité avec moi »
Contacte rassurant : maintenir proximité et contact pour éviter que personne se perde
F. Personnes ayant une capacité aérobie réduite (asthme, BPCO, obésité) :
Pace adapté : progression lente mais continue
Arrêts temporaires si nécessaire : permettre respiration si personne souffre
Priorité à escaliers plutôt qu’ascenseurs : ascenseurs interdits en cas d’incendie
G. Femmes enceintes et personnes recevant des soins :
Évaluation rapide : enceinte peut-elle marcher ? Recevoir help pour descendre escaliers ?
Transport spécialisé : si risque d’accouchement, utiliser brancard improviso ou dégagement à deux personnels
Priorité d’évacuation : femme enceinte est priorité parmi personnes vulnérables
Les espaces d’attente sécurisés (ZAS) comme alternative :
Pour personnes en situation de handicap moteur majeur incapables de quitter le bâtiment rapidement, la réglementation autorise l’utilisation de zones de refuge temporaire (ZAS ou « espace d’attente sécurisé ») :
Localisation : pièce ou zone résistant au feu, accessible à la personne handicapée
Résistance : minimum 1 heure de résistance aux fumées, flammes et rayonnement thermique
Communication : possibilité d’alerter les secours (interphone, radio, signal lumineux vers pompiers)
Identification : pictogramme spécifique « zone d’attente sécurisée » affichée
Plan d’intervention pompiers : les sapeurs-pompiers connaissent l’existence et localisation des ZAS pour extraction rapide
Synthèse
La formation à l’évacuation proposée par SECURIFORM constitue un élément incontournable de la sécurité incendie en entreprise. Elle transforme les salariés ordinaires en guides-files et serre-files compétents, leur enseigne à canaliser les comportements humains en situation de danger, les prépare à organiser des évacuations efficaces en respectant les obligations légales (exercices tous les 6 mois), et les equipe de techniques pratiques de sauvetage. En formant et entraînant régulièrement votre personnel via la formation à l’évacuation, vous protégez les vies, vous démontrez la conformité aux articles R4227-28 et R4227-39 du Code du travail, et vous construisez une culture de sécurité où chacun comprend son rôle et sait réagir avec calme et efficacité en cas de sinistre. Les exercices réguliers (au moins tous les 6 mois) et le maintien du registre d’évacuation garantissent l’amélioration continue de votre dispositif de sécurité.
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