Formations secourisme (SST)

La formation secourisme SST proposée par SECURIFORM répond à des obligations légales précises définies par le Code du travail. Comprendre ces obligations est crucial pour tout employeur soucieux de conformité réglementaire et de protection de ses salariés.​

Le cadre réglementaire fondamental :​

Article R4224-15 du Code du travail : obligation spécifique :​

Cet article impose que « Un membre du personnel reçoit la formation de secouriste nécessaire pour donner les premiers secours d’urgence dans :

1° Les ateliers où sont accomplis des travaux dangereux ;

2° Les chantiers employant vingt travailleurs au moins pendant plus de quinze jours où sont réalisés des travaux dangereux ».​

Cette obligation est absolue et non négociable pour ces situations spécifiques.​

Article L4121-1 : obligation générale de sécurité :​

Au-delà des cas spécifiques, cet article fondamental impose à l’employeur une obligation générale : « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ».​

Cette obligation générale implique que l’employeur doit évaluer la nécessité de former des SST selon :​

• Les risques propres à l’entreprise​

• La taille de l’établissement​

• La situation géographique (éloignement des secours)​

• La présence d’autres acteurs (infirmière du travail, médecin)​

Quand la formation SST devient-elle obligatoire ? :​

Situations d’obligation absolue :​

Ateliers avec travaux dangereux :​

• Travail avec machines dangereuses : scies, presses, machines-outils​

• Manipulation de produits chimiques : acides, solvants, produits toxiques​

• Travaux en hauteur : échafaudages, toitures, charpentes​

• Travaux avec sources d’énergie dangereuses : électricité haute tension, vapeur sous pression​

• Soudage, découpage : travaux à chaud​

Chantiers BTP spécifiques :​

• ≥ 20 travailleurs simultanément​

• Durée ≥ 15 jours​

• Travaux dangereux : terrassement, gros œuvre, travail en hauteur​

Recommandations de l’INRS pour toutes les entreprises :​

Même sans obligation stricte, l’INRS recommande fortement que 10 à 15% de l’effectif soit formé SST dans toute entreprise.​

Calcul du nombre de SST recommandés :​

• Entreprise de 50 salariés : 5 à 8 SST recommandés​

• Entreprise de 100 salariés : 10 à 15 SST recommandés​

• Entreprise de 200 salariés : 20 à 30 SST recommandés​

Cette recommandation tient compte de :​

• Rotations d’équipes : équipes de jour, nuit, week-end​

• Absences : congés, arrêts maladie, formations​

• Répartition géographique : sites multiples, ateliers séparés​

Responsabilités légales de l’employeur :​

Obligation d’organisation :​

L’employeur doit :​

• Identifier les salariés à former en priorité​

• Organiser les formations avec organisme certifié​

• Planifier les recyclages tous les 24 mois​

• Remplacer les SST en cas de départ, mutation​

• Informer l’ensemble du personnel : qui sont les SST, comment les contacter​

Mise à disposition des moyens :​

• Matériel de secours : trousses, défibrillateur si recommandé​

• Local de secours : si effectif important​

• Moyens d’alerte : téléphones, procédures d’appel des secours​

• Temps nécessaire : autorisation d’intervention pendant le temps de travail​

Conséquences juridiques de la non-conformité :​

Sanctions administratives :​

• Amendes prononcées par l’inspection du travail​

• Mise en demeure de former des SST​

• Arrêt d’activité si danger grave et imminent​

Responsabilité civile et pénale :​

• En cas d’accident grave, l’absence de SST peut constituer une faute de l’employeur​

• Majoration des indemnisations dues aux victimes​

• Poursuites pénales : emprisonnement jusqu’à 2 ans, amendes jusqu’à 100 000 euros​

Adaptation selon les secteurs d’activité :​

Secteur industriel :​

• Taux de SST élevé recommandé (15-20%)​

• Formation spécialisée : risques chimiques, machines​

Secteur tertiaire :​

• Taux standard (10-15%)​

• Adaptation aux risques : écrans, stress, déplacements​

Secteur BTP :​

• Obligation renforcée selon article R4224-15​

• SST sur chaque chantier de taille importante​

Secteurs à risques spécifiques :​

• Industries chimiques : formation aux risques toxiques​

• Agroalimentaire : risques machines et produits​

• Santé/médico-social : manutention patients

Le programme de la formation secourisme SST de SECURIFORM couvre l’ensemble des gestes de premiers secours selon le référentiel INRS officiel. Ces gestes peuvent littéralement sauver des vies dans les premières minutes critiques avant l’arrivée des secours professionnels.​

Le protocole fondamental : PAS (Protéger – Alerter – Secourir) :​

Toute intervention de secours suit obligatoirement cette séquence :​

P – PROTÉGER : sécuriser la zone et les personnes​
A – ALERTER : appeler les secours appropriés​
S – SECOURIR : pratiquer les gestes de premiers secours​

Étape 1 : PROTÉGER (rechercher les risques persistants) :​

Analyse de la situation :​

• Identifier les dangers : électricité, gaz, incendie, circulation, effondrement​

• Évaluer les risques pour soi, la victime, les témoins​

• Supprimer ou isoler le danger si possible​

• Baliser la zone : signaler le danger aux autres​

Actions de protection :​

• Couper l’alimentation électrique si risque d’électrocution​

• Éloigner les personnes d’un risque d’explosion​

• Baliser un accident de circulation​

• Dégager les voies respiratoires si obstruction visible simple​

Règle absolue : ne jamais se mettre en danger. Un sauveteur blessé devient une victime supplémentaire.​

Étape 2 : ALERTER (faire alerter les secours) :​

Numéros d’urgence à connaître :​

• 15 : SAMU (urgences médicales)​

• 18 : Sapeurs-pompiers (accidents, incendies)​

• 112 : Numéro d’urgence européen (fonctionne partout)​

• Numéro interne : services de sécurité de l’entreprise​

Informations à transmettre :​

• QUI : s’identifier (nom, qualité, numéro de rappel)​

• OÙ : localisation précise (adresse, bâtiment, étage, repères)​

• QUOI : nature de l’accident, nombre de victimes, état apparent​

• QUAND : heure de survenue si connue​

Ne jamais raccrocher en premier : attendre que les secours confirment qu’ils ont toutes les informations.​

Étape 3 : SECOURIR (gestes de premiers secours adaptés) :​

Les gestes dépendent de l’état de la victime après examen.​

Situation 1 : La victime ne répond pas et ne respire pas (ARRÊT CARDIAQUE) :​

L’arrêt cardiaque est l’urgence absolue : chaque minute de retard diminue les chances de survie de 10%.​

Reconnaissance de l’arrêt cardiaque :​

Vérification de la conscience :​

• Stimuler : secouer doucement les épaules​

• Interpeller : parler fort « Est-ce que ça va ? Vous m’entendez ? »​

• Si aucune réaction : victime inconsciente​

Vérification de la respiration :​

• Basculer légèrement la tête en arrière pour libérer les voies aériennes​

• Observer le ventre/thorax pendant 10 secondes maximum​

• Écouter les bruits respiratoires​

• Si aucun mouvement respiratoire : arrêt cardiaque​

Gestes de réanimation cardio-pulmonaire (RCP) :​

Position des mains pour le massage cardiaque :​

• Victime sur le dos sur plan dur​

• Talon d’une main au centre du thorax, entre les seins​

• Deuxième main par-dessus, doigts croisés​

• Bras tendus perpendiculaires au thorax​

Technique des compressions thoraciques :​

• Compressions de 5-6 cm de profondeur​

• Fréquence 100-120 compressions/minute (rythme « Staying Alive »)​

• Relâchement complet entre chaque compression​

• Alternance 30 compressions / 2 insufflations​

Technique des insufflations :​

• Basculer la tête en arrière, élever le menton​

• Bouche à bouche ou bouche à nez si bouche inaccessible​

• 2 insufflations de 1 seconde chacune​

• Observer le soulèvement du thorax​

Utilisation du défibrillateur (DAE) :​

• Allumer l’appareil dès qu’il est disponible​

• Suivre les instructions vocales​

• Placer les électrodes selon schéma​

• Ne toucher la victime pendant l’analyse et le choc​

• Reprendre le massage immédiatement après le choc​

Situation 2 : La victime ne répond pas mais elle respire (INCONSCIENCE) :​

Position Latérale de Sécurité (PLS) :​

Objectif : éviter l’étouffement par la langue ou les vomissements.​

Technique de mise en PLS :​

• Agenouillement à côté de la victime​

• Bras du côté sauveteur : à angle droit, paume vers le haut​

• Bras opposé : ramener la main contre la joue côté sauveteur​

• Jambe opposée : fléchir le genou​

• Faire rouler la victime vers soi en tirant sur la jambe​

• Ajuster la position : tête penchée vers l’arrière, bouche vers le sol​

Surveillance continue :​

• Vérifier régulièrement la respiration​

• Réchauffer si besoin (couverture)​

• Rassurer si la victime reprend conscience​

Situation 3 : La victime s’étouffe (OBSTRUCTION DES VOIES AÉRIENNES) :​

Reconnaissance de l’étouffement :​

• Impossibilité de parler ou sons rauques​

• Mains à la gorge (signe universel)​

• Visage rouge puis bleu (cyanose)​

• Détresse respiratoire évidente​

Gestes de désobstruction :​

Si la victime peut encore tousser :​

• Encourager à tousser fortement​

• Surveiller l’évolution : amélioration ou aggravation​

• Ne rien faire d’autre tant qu’elle tousse efficacement​

Si la victime ne peut plus tousser :​

Claques dans le dos :​

• Pencher la victime vers l’avant​

• 5 claques fermes entre les omoplates avec le talon de la main​

• Vérifier après chaque claque si obstruction expulsée​

Manœuvre de Heimlich (compressions abdominales) :​

• Se placer derrière la victime debout​

• Poing fermé sous le sternum, au creux de l’estomac​

• Autre main par-dessus le poing​

• 5 compressions fermes vers l’arrière et le haut​

• Vérifier après chaque compression​

Alterner claques dans le dos et compressions abdominales jusqu’à expulsion ou perte de conscience.​

Situation 4 : La victime présente un malaise :​

Signes de malaise :​

• Vertiges, sueurs profuses​

• Douleurs thoraciques​

• Difficultés respiratoires​

• Troubles de la parole​

Conduite à tenir :​

• Mettre au repos : asseoir ou allonger selon confort​

• Desserrer vêtements serrés​

• Questionner : antécédents, traitements, circonstances​

• Surveiller l’évolution : amélioration ou dégradation​

• Ne rien donner à boire ou manger​

• Alerter si aggravation ou doute

Le système de certification SST et son recyclage MAC constituent un dispositif réglementaire strict géré par l’INRS. Comprendre ces modalités est crucial pour maintenir la conformité et l’efficacité du dispositif de secours interne.​

La formation SST initiale : durée et contenu :​

Durée réglementaire :​

La formation initiale SST dure 14 heures minimum, généralement réparties sur 2 jours consécutifs :​

• Jour 1 : 7 heures (théorie + pratique)​

• Jour 2 : 7 heures (pratique intensive + évaluations)​

Cette durée est minimale et non négociable selon le référentiel INRS.​

Contenu détaillé de la formation :​

Module 1 : Situer le SST dans l’organisation de la prévention (1-2h) :​

• Connaître les indicateurs de santé au travail dans l’établissement​

• Situer le rôle du SST dans l’organisation de la prévention​

• Contribuer à la mise en œuvre d’actions de prévention​

• Informer les personnes des situations dangereuses repérées​

Module 2 : Protéger en utilisant les notions développées (2-3h) :​

• Reconnaître les risques persistants éventuels​

• Supprimer ou isoler le risque, ou soustraire la victime au risque​

Module 3 : Examiner la victime et faire alerter (1-2h) :​

• Examiner la victime selon un ordre déterminé​

• Faire alerter ou alerter en fonction de l’organisation des secours​

Modules 4-10 : Secourir selon les situations rencontrées (8-9h) :​

• La victime s’étouffe​

• La victime répond et se plaint de sensations pénibles​

• La victime répond et se plaint de brûlures​

• La victime répond et se plaint d’une douleur empêchant certains mouvements​

• La victime répond et se plaint d’une plaie qui ne saigne pas abondamment​

• La victime ne répond pas mais elle respire​

• La victime ne répond pas et ne respire pas​

Évaluations certificatives :​

Deux épreuves obligatoires :​

• Épreuve 1 : action de prévention (noter et rendre compte sur une situation dangereuse)​

• Épreuve 2 : action de secours (gestes techniques sur cas concret)​

Délivrance du certificat SST :​

Organisme certificateur : seuls les organismes de formation habilités par l’INRS peuvent délivrer le certificat SST.​

Validité du certificat initial : 24 mois exactement à compter de la date de délivrance.​

Le recyclage MAC SST : obligation légale :​

MAC = Maintien et Actualisation des Compétences.​

Pourquoi un recyclage obligatoire ? :​

Les compétences en secourisme se dégradent rapidement sans pratique :​

• Oubli des gestes : perte de précision technique​

• Perte de confiance : hésitation en situation réelle​

• Évolution des techniques : mises à jour des protocoles​

• Évolution réglementaire : nouvelles obligations​

Durée du recyclage MAC :​

7 heures obligatoires, généralement sur 1 jour.​

Cette durée est minimale : l’organisme peut proposer plus selon les besoins.​

Contenu du recyclage MAC :​

Révision des acquis (2-3h) :​

• Retour d’expérience : situations rencontrées, difficultés​

• Rappel des gestes essentiels​

• Actualisation des connaissances​

Actualisation des compétences (2-3h) :​

• Nouvelles techniques : évolutions des protocoles​

• Nouveaux équipements : défibrillateurs, matériels​

• Cas pratiques adaptés aux risques de l’entreprise​

Évaluation du maintien des acquis (2h) :​

• Épreuve pratique : mise en situation​

• Validation des gestes techniques​

Périodicité et planification du MAC :​

Tous les 24 mois maximum :​

Le MAC doit être réalisé AVANT l’expiration du certificat :​

• Certificat délivré : 1er janvier 2024​

• MAC à réaliser : avant le 1er janvier 2026​

• En pratique : planifier 2-3 mois avant échéance​

Conséquences de l’expiration :​

Si MAC non réalisé à temps :​

• Perte du statut SST : le salarié n’est plus reconnu comme secouriste​

• Non-conformité : l’entreprise ne respecte plus ses obligations​

• Responsabilité juridique : engagement en cas d’accident​

Procédure de remise à niveau :​

Si retard < 24 mois après expiration :​

• Formation MAC de 7h suffit​

• Rattrapage possible​

Si retard ≥ 24 mois après expiration :​

• Formation complète de 14h obligatoire​

• Remise à zéro du processus de certification​

Gestion administrative des certificats :​

Registre des SST :​

L’entreprise doit tenir un registre contenant :​

• Identité des SST formés et en cours de validité​

• Dates de formation initiale et MAC​

• Dates d’échéance des recyclages​

• Organismes de formation utilisés​

Planification prévisionnelle :​

Tableau de bord recommandé :​

• Alertes automatiques 3 mois avant échéance​

• Planning des sessions MAC sur 2 ans​

• Budget formation prévu​

• Remplacements en cas de départ de SST​

Coûts et organisation :​

Coût moyen de formation :​

• Formation initiale : 400-600 € par personne​

• Recyclage MAC : 200-350 € par personne​

• Formation en interne : coût réduit si groupes importants​

Modalités d’organisation :​

• Inter-entreprises : sessions mutualisées​

• Intra-entreprise : sessions dédiées (minimum 4 stagiaires généralement)​

• Sessions sur mesure : adaptées aux risques spécifiques

Le module « Situer le sauvetage secourisme du travail dans la santé et sécurité au travail » de la formation secourisme SST de SECURIFORM couvre une dimension souvent méconnue : le SST n’est pas seulement un secouriste, mais aussi un acteur de prévention. Cette double casquette fait du SST un maillon essentiel de l’amélioration continue de la sécurité.​

Le SST : acteur de la prévention primaire :​

Définition de la prévention primaire :​

La prévention primaire vise à éviter l’apparition des accidents et maladies professionnelles en agissant sur leurs causes. C’est la forme de prévention la plus efficace car elle évite le dommage plutôt que de le traiter.​

Rôle préventif du SST selon le référentiel INRS :​

Observation et signalement des situations dangereuses :​

Le SST, par sa formation technique et sa sensibilisation aux risques, devient un observateur privilégié des dysfonctionnements sécurité :​

• Identifier les situations dangereuses : équipements défaillants, comportements à risque, environnement dégradé​

• Analyser les causes : pourquoi cette situation dangereuse existe-t-elle ?​

• Signaler à la hiérarchie : transmission d’informations factuelle et constructive​

• Proposer des améliorations : suggestions concrètes et réalisables​

Exemples de situations à identifier et signaler :​

Équipements et matériels :​

• Machines sans protection ou protections défaillantes​

• Outils dégradés ou inadaptés à la tâche​

• EPI absents, non conformes ou non utilisés​

• Installations électriques présentant des défauts​

Environnement de travail :​

• Zones de circulation encombrées ou mal balisées​

• Éclairage insuffisant créant des risques​

• Sols glissants ou présentant des inégalités​

• Atmosphère polluée ou confinée​

Organisation du travail :​

• Rythmes imposant fatigue excessive​

• Procédures inadaptées ou non respectées​

• Formation insuffisante des nouveaux salariés​

• Communication défaillante sur les risques​

Contribution à l’évaluation des risques professionnels :​

Lien avec le Document Unique (DU) :​

Le Document Unique d’Évaluation des Risques est obligatoire dans toute entreprise de plus d’un salarié. Le SST peut contribuer à :​

• Identifier de nouveaux risques non répertoriés dans le DU​

• Actualiser l’évaluation : évolution des postes, nouveaux équipements​

• Hiérarchiser les risques : apporter son vécu de terrain​

• Valider l’efficacité des mesures de prévention mises en place​

Participation aux instances de prévention :​

CSE (Comité Social et Économique) :​

• Le SST peut alimenter les travaux du CSE en matière de santé-sécurité​

• Signaler des situations lors des réunions​

• Participer aux enquêtes post-accident​

Commission santé-sécurité :​

• Dans les entreprises de plus de 300 salariés, participation possible du SST​

• Expertise terrain complémentaire des représentants du personnel​

Rôle dans la culture de prévention de l’entreprise :​

Formation et sensibilisation des collègues :​

Le SST devient un relais de sensibilisation :​

• Partager les bonnes pratiques : gestes et postures, port des EPI​

• Sensibiliser aux risques : expliquer pourquoi certains comportements sont dangereux​

• Témoigner de son expérience : retour sur situations vécues​

• Encourager le signalement : créer une culture de remontée d’informations​

Accompagnement des nouveaux salariés :​

• Accueil sécurisé : présentation des risques du poste​

• Parrainage : suivi pendant période d’adaptation​

• Formation aux gestes de base de sécurité​

Veille technologique et réglementaire :​

Le SST peut contribuer à la veille de l’entreprise :​

• Évolutions réglementaires : nouvelles obligations de sécurité​

• Techniques nouvelles : équipements de protection innovants​

• Retour d’expérience : accidents dans d’autres entreprises du secteur​

Intégration dans le système de management de la sécurité :​

Amélioration continue :​

Le SST s’inscrit dans une démarche PDCA (Plan-Do-Check-Act) :​

• Plan : participer à la planification des actions de prévention​

• Do : mettre en œuvre les actions dans son périmètre​

• Check : observer et mesurer l’efficacité​

• Act : proposer des améliorations​

Indicateurs de performance :​

Le SST peut alimenter les tableaux de bord sécurité :​

• Nombre de situations dangereuses identifiées et signalées​

• Taux de participation aux formations sécurité​

• Évolution des comportements sécuritaires observés​

Responsabilités et limites du rôle préventif :​

Ce que peut faire le SST :​

• Observer et analyser les situations​

• Informer et sensibiliser​

• Proposer des améliorations​

• Participer aux démarches collectives​

Ce que ne peut PAS faire le SST :​

• Imposer des mesures de prévention (rôle de l’encadrement)​

• Sanctionner les comportements dangereux​

• Remplacer les préventeurs professionnels​

• Engager financièrement l’entreprise​

Articulation avec les autres acteurs de prévention :​

Complémentarité des rôles :​

• Médecin du travail : expertise médicale, aptitudes, surveillance​

• IPRP (Intervenants en Prévention des Risques Professionnels) : expertise technique​

• Responsable sécurité : coordination, réglementation, stratégie​

• Encadrement : mise en œuvre opérationnelle, discipline​

• SST : observation terrain, proximité, sensibilisation​

Circuits de remontée d’information :​

Procédure de signalement structurée :​

1. Observation par le SST d’une situation dangereuse​

2. Signalement immédiat si danger grave et imminent​

3. Fiche de signalement pour situations non urgentes​

4. Transmission à la hiérarchie et/ou au service prévention​

5. Suivi de la prise en compte et des actions correctives​

Valorisation du rôle préventif du SST :​

Formation continue :​

• Recyclages MAC : actualisation des connaissances prévention​

• Formations complémentaires : analyse des risques, communication​

• Retours d’expérience : échanges entre SST de l’entreprise​

Reconnaissance institutionnelle :​

• Missions clairement définies dans la fiche de poste​

• Temps alloué aux activités de prévention​

• Moyens mis à disposition : formations, outils d’observation​

• Valorisation : reconnaissance des contributions à la sécurité

La formation secourisme SST proposée par SECURIFORM constitue un élément central de la politique de santé et sécurité au travail. Elle répond aux obligations légales strictes de l’article R4224-15 du Code du travail (secouriste obligatoire dans ateliers dangereux et chantiers BTP importants) tout en suivant les recommandations INRS de former 10-15% de l’effectif. Elle enseigne les gestes essentiels de premiers secours selon le protocole PAS (Protéger-Alerter-Secourir) : massage cardiaque et défibrillation pour arrêt cardiaque, PLS pour inconscience, manœuvre de Heimlich pour étouffement, conduite à tenir face aux malaises. Le système de certification rigoureusement encadré (formation initiale 14h, certificat valable 24 mois, recyclage MAC 7h obligatoire) garantit le maintien des compétences. Au-delà du secours, la formation développe le rôle préventif du SST : observation des situations dangereuses, contribution au Document Unique, sensibilisation des collègues, participation à l’amélioration continue de la sécurité. En formant vos collaborateurs via cette formation SST, vous protégez les vies (réactivité dans les premières minutes critiques), vous démontrez la conformité réglementaire, vous réduisez les conséquences des accidents du travail, et vous développez une culture de prévention durable. Le double rôle secours/prévention du SST optimise le retour sur investissement de la formation et renforce globalement la démarche de prévention des risques professionnels.