Formez-vous avec des professionnels aux échafaudages fixes.

Formation échafaudages fixes

La formation échafaudages fixes R408 proposée par SECURIFORM couvre un spectre très complet bien au-delà du simple montage/démontage. C’est une formation de responsabilité et de compétence multidimensionnelle.​

Les quatre objectifs majeurs de la formation R408 :​

Objectif 1 : Monter et démonter des échafaudages fixes conformément à la recommandation R408 :​

  • Maîtriser la notice de montage du fabricant : exploitation correcte des instructions​

  • Identifier les risques spécifiques du montage/démontage​

  • Respecter les règles de sécurité : garde-corps, ancrages, accès, protections collectives​

  • Mettre en place les équipements de protection individuelle antichute lors des interventions en hauteur​

  • Démontage sécurisé : procédures inverses du montage​

Objectif 2 : Maîtriser la vérification et la maintenance des échafaudages fixes conformément à la recommandation R408 :​

  • Vérification avant mise/remise en service : réception complète de conformité​

  • Vérifications journalières : état de conservation quotidienne​

  • Vérifications trimestrielles périodiques : inspection approfondie tous les 3 mois​

  • Maintenance : entretien des éléments, remplacement des pièces défectueuses​

  • Documentation : rédaction des rapports de vérification et de maintenance​

Objectif 3 : Appliquer correctement la notice de montage :​

  • Lecture et interprétation des notices du fabricant​

  • Adaptation aux conditions du chantier : analysé préalable du terrain, des contraintes​

  • Respect des configurations autorisées : hauteurs maximales, charges admissibles, ancrages requis​

  • Adaptation aux changements : modifications de configuration, conditions météorologiques​

Objectif 4 : Superviser une équipe de monteurs d’échafaudages :​

  • Identifier et évaluer les risques de l’opération​

  • Coordonner les interventions : planning, séquençage du montage, allocation des ressources​

  • Animer et former les équipes : transmettre les bonnes pratiques​

  • Vérifier le respect des règles de sécurité et de conformité​

  • Gérer les situations d’urgence : arrêt en cas de danger, procédures d’évacuation​

Qui est concerné par cette formation R408 ? :​

La formation échafaudages fixes R408 s’adresse à un public très large :​

Monteurs et ouvriers du bâtiment :​

  • Maçons intervenant sur façades​

  • Peintres et façadiers​

  • Couvreurs​

  • Charpentiers​

  • Étancheurs​

  • Ouvriers d’isolation par l’extérieur​

Personnel de coordination et encadrement :​

  • Conducteurs de travaux​

  • Chefs d’équipe monteurs​

  • Responsables de sécurité sur chantier​

  • Coordinateurs de projet​

Entreprises de montage d’échafaudages :​

  • Monteurs professionnels (entreprises spécialisées)​

Prestataires de services :​

  • Organismes de vérification et contrôle (bureaux de contrôle)​

  • Entreprises de maintenance d’échafaudages​

Cadre réglementaire de la formation R408 :​

L’article R4323-69 du Code du travail pose l’obligation fondamentale :​

« Les échafaudages ne peuvent être montés, démontés ou sensiblement modifiés que sous la direction d’une personne compétente et par des travailleurs ayant reçu une formation adéquate et spécifique aux opérations envisagées ».​

La recommandation R408 de la CNAMTS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés), publiée le 10 juin 2004, fixe le cadre précis de cette formation.​

Durée de la formation R408 :​

  • Formation montage/démontage/utilisation : 21 heures (3 jours) minimum

  • Formation complète incluant supervision : 28-42 heures (4-6 jours)

  • Formation réception/maintenance uniquement : 14 heures (2 jours)

Validité de l’habilitation :​

  • 5 ans à compter de la délivrance de l’attestation de compétences​

  • Recyclage : formation de renouvellement avant expiration des 5 ans

Le module « Les règles de stabilité d’un échafaudage » de la formation échafaudages fixes R408 de SECURIFORM couvre les principes fondamentaux qui garantissent qu’un échafaudage ne s’effondre pas ou ne bascule pas. Ces règles sont absolues et non négociables.​

Les trois principes fondamentaux de stabilité :​

Principe 1 : Stabilité verticale (équilibre et résistance) :​

L’échafaudage doit rester vertical et ne doit présenter aucun déplacement par rapport à sa base.​

Conditions :​

  • Tous les éléments doivent être solidement fixés entre eux pour éviter leur déplacement relatif​

  • La base doit être de niveau : vérification avec un niveau, calage si nécessaire​

  • Surface portante suffisante : le terrain doit supporter le poids total de l’échafaudage + charges de travail + personnels​

  • Pas d’affaissement : le sol ne doit présenter aucun enfoncement sous le poids​

Plaques de répartition obligatoires :​

  • Sur sols meubles : utiliser plaques métalliques ou madriers pour répartir les charges​

  • Épaisseur minimale : généralement plaques 10-20 mm d’épaisseur​

  • Dimensions : suffisantes pour couvrir entièrement la base des stabilisateurs

Principe 2 : Stabilité latérale (résistance à l’effet de renversement) :​

L’échafaudage doit résister aux efforts latéraux causés par le vent, les mouvements des travailleurs, ou les impacts.​

Conditions :​

  • Ancrages à la façade ou à des structures fixes : tous les 4 à 8 mètres en fonction de la hauteur et des configurations​

  • Les ancrages empêchent le renversement et le glissement de l’échafaudage​

  • Rigidité latérale : triangulations ou contreventements diagonaux assurant pas de déformation​

Ratio hauteur/largeur limite :​

  • La hauteur ne doit pas dépasser 3-4 fois la largeur de la base

  • Ratio strictement respecté selon normes​

Exemple : une base de 2 mètres de large ne doit pas dépasser une hauteur de 6-8 mètres.​

Principe 3 : Résistance des éléments individuels :​

Chaque élément constitutif (montants, traverses, planchers) doit avoir la résistance mécanique appropriée.​

Éléments critiques :​

  • Montants : éléments verticaux porteurs (généralement tubes métalliques d’aluminium ou acier)​

  • Traverses horizontales : éléments de liaison entre montants​

  • Planchers : élément de travail devant supporter travailleurs + matériaux​

  • Ancrages : points de fixation à la structure bâtiment​

  • Garde-corps : protection contre chutes​

Les normes de classification des échafaudages : NF EN 12810-12811 :​

La formation échafaudages fixes R408 enseigne la classification par classe de charge définie par les normes NF EN 12810 et NF EN 12811.​

Classes de charge (selon NF EN 12811) :​

ClasseCharge répartie (kN/m²)Charge concentrée (500×500mm)Charge partielle de surfaceUsage typique
10,751,50Accès uniquement
21,501,50Travaux légers (peinture)
32,001,50Travaux moyens
43,003,005,00Travaux lourds (briques)
54,503,007,50Travaux très lourds
66,003,0010,00Maçonnerie complète
 
 

Interprétation :​

  • Charge répartie : moyenne sur toute la travée d’échafaudage​

  • Charge concentrée : poids localisé sur zone réduite (ex : machine légère)​

  • Charge partielle : portion de la travée fortement chargée​

Application pratique :​

  • Un échafaudage classe 4 peut supporter 3 kN/m² réparti (≈ 300 kg/m²)​

  • Ce même échafaudage peut supporter 3 kN sur une zone 500×500 mm (pied de machine)​

  • Dépassement des charges = risque d’effondrement immédiat

Stabilité des différentes phases d’un projet R408 :​

Phase de montage :​

  • L’échafaudage doit rester stable même en cours de montage

  • Les éléments ajoutés progressivement ne doivent pas destabiliser la structure​

  • Ancrages généralement placés plus bas lors du montage, augmentés avec la hauteur​

Phase d’utilisation :​

  • Stabilité maximale requise​

  • Tous les garde-corps et protections doivent être en place​

  • Résistance aux conditions météorologiques (vent, pluie)​

Phase de démontage :​

  • Après chaque enlèvement de niveau, stabilité de la structure restante doit être vérifiée​

  • Réduction progressive de la hauteur puis des ancrages​

Les vérifications de stabilité selon la recommandation R408 :​

Vérification avant mise ou remise en service (réception) :​

Qui effectue ? Une personne compétente formée à la R408.​

**Contenu de la vérification :​

  • Conformité à la notice du fabricant : configuration exacte prévue ?​

  • Verticalité : vérification au niveau du sol et en hauteur​

  • Stabilité de la base : niveaux, plaques de répartition, calage​

  • Résistance du sol : pas d’enfoncement, pas de fissures​

  • Ancrages : nombre correct, positionnement, résistance (points testés)​

  • Planchers : complétude, fixation, absence de trous​

  • Garde-corps : présents partout avec dimensions correctes (lisse haute, intermédiaire, plinthe)​

  • Accès : escalier ou échelle conformes​

  • Charge maximale admissible : classe de charge clarifiée et affichée​

  • Conditions d’utilisation : respect des prescriptions​

Documentation : procès-verbal de réception ou fiche de conformité.​

Vérification journalière (examen de l’état de conservation) :​

Qui effectue ? Tout utilisateur formé ou personne désignée.​

Contenu simplifié :​

  • État général : aucune déformation visible​

  • Planchers : toujours complets, pas de déplacements​

  • Garde-corps : présents, solidement fixés​

  • Ancrages : visiblement intacts​

  • Calage : aucun enfoncement du sol​

  • Conditions météo : vent acceptable​

Fréquence : chaque jour avant utilisation.​

Vérification périodique trimestrielle (approfondie) :​

Qui effectue ? Personne compétente ou organisme agréé (bureau de contrôle).​

Contenu : similaire à la réception mais plus approfondie.​

Fréquence : tous les 3 mois minimum.​

Cas obligatoires de revérification :​

Une revérification complète est obligatoire après :​

  • Modification de configuration

  • Remplacement d’éléments essentiels

  • Accident ou incident ayant affecté la structure​

  • Interruption d’utilisation ≥ 1 mois

  • Changement de conditions atmosphériques (tempête, etc.)​

  • Changement de conditions d’utilisation

Le module « Savoir superviser une équipe de monteurs » de la formation échafaudages fixes R408 de SECURIFORM couvre les compétences de management et de coordination critiques pour un chef d’équipe ou un responsable de chantier.​

Les responsabilités du superviseur selon la recommandation R408 et le Code du travail :​

Responsabilité 1 : Identifier et évaluer les risques de l’opération :​

Le superviseur doit anticiper les dangers avant le montage.​

Analyse préalable à réaliser :​

  • Étude du terrain : nature du sol, stabilité, présence d’obstacles, accès, circulation​

  • Conditions météorologiques prévues : vent, pluie, neige, gel​

  • Configuration du chantier : travaux adjacents, risque de chute d’objets des niveaux supérieurs​

  • Présence de réseaux : électriques, gaz, eau pouvant être affectés par l’échafaudage​

  • Nature des travaux : peinture légère vs maçonnerie lourde = charges différentes​

  • Durée prévue : intervention courte vs travaux longs​

  • Nombre d’intervenants : dimensionnement des planchers et accès​

Document : Plan de prévention ou étude préalable de montage pour justifier les choix.​

Responsabilité 2 : Sélectionner le type d’échafaudage approprié :​

Selon l’analyse de risques, choisir la bonne configuration :​

  • Type d’échafaudage : cadres, multidirectionnel, consoles​

  • Hauteur : adéquate pour les travaux, pas excessif (stabilité)​

  • Largeur de plancher : selon travaux (80-90 cm standard)​

  • Classe de charge : appropriée aux charges prévues (ex : classe 4 pour maçonnerie)​

  • Ancrages : nombre et positionnement selon hauteur et conditions vent​

Responsabilité 3 : Planifier et organiser les opérations de montage :​

Planning du montage :​

  • Séquençage des opérations : ordre et timing des phases​

  • Allocation des ressources : équipes, matériaux, outils, équipements​

  • Points d’attention particuliers : phases critiques nécessitant supervision renforcée​

Coordination des équipes :​

  • Briefing d’équipe : avant le début de chaque journée ou phase​

  • Attribution des rôles : qui fait quoi, qui supervise quoi​

  • Communication : signaux, consignes claires, sans ambiguïté​

  • Chaîne de commandement : structure hiérarchique claire​

Gestion des pauses et rotations :​

  • Repos réguliers : prévention de la fatigue​

  • Rotation des tâches : variation des efforts physiques​

Responsabilité 4 : Vérifier le respect des règles de sécurité in situ :​

Le superviseur doit contrôler au jour le jour que les règles sont appliquées :​

Vérifications quotidiennes du superviseur :​

  • Présence d’équipements de protection : harnais, casques, chaussures de sécurité​

  • Utilisation correcte des EPI : harnais bien ajustés, accrochage au point approprié​

  • Présence des garde-corps : sur tous les niveaux en cours de montage​

  • Accès sécurisé : escalier/échelle en place, pas de grimpage sur structures​

  • Absence de surcharge : matériaux entreposés conformément aux limites de charge​

  • Zone de travail dégagée : pas d’obstacles, pas de circulation d’autres ouvriers directement sous la zone de montage​

  • Signalisation de sécurité : barrières, affichage des charges, balisage​

Responsabilité 5 : Effectuer ou superviser les vérifications réglementaires :​

Vérification avant mise en service :​

  • Le superviseur peut être la personne compétente qui effectue la réception​

  • Ou coordonner l’intervention d’un bureau de contrôle​

  • Assurer que la fiche de conformité est établie avant utilisation​

Vérifications journalières :​

  • Déléguer à un responsable d’équipe ou faire lui-même​

  • Consigner les observations​

Responsabilité 6 : Documenter et communiquer :​

Documentation à produire et maintenir :​

  • Plan d’implantation : localisation exacte de l’échafaudage​

  • Notice de montage : exploitée et adaptée aux conditions du chantier​

  • Fiches de réception : conformité avant mise en service​

  • Registre de vérifications journalières : suivi de l’état au jour le jour​

  • Rapports de vérifications trimestrielles : inspections approfondies​

  • Incidents/accidents : enregistrement et documentation​

Communication :​

  • Informer les équipes des conditions particulières du chantier​

  • Transmettre au client/maître d’ouvrage l’état de l’échafaudage

  • Alerter rapidement les équipes en cas de non-conformité identifiée​

Responsabilité 7 : Gérer les situations d’urgence et les anomalies :​

En cas d’anomalie identifiée :​

  • Arrêt immédiat de l’utilisation de la zone affectée​

  • Isolement de la zone dangereuse​

  • Mise en place d’une correction ou appel à un spécialiste​

  • Signalisation : affichage de l’anomalie pour que personne ne l’utilise​

En cas de danger imminent :​

  • Évacuation de l’échafaudage​

  • Appel des secours si accident​

  • Investigation des causes​

Responsabilité 8 : Former et informer l’équipe :​

Le superviseur doit transmettre les bonnes pratiques :​

  • Formation continue : correction des mauvaises pratiques observées​

  • Sensibilisation aux risques spécifiques du chantier​

  • Démonstration des techniques correctes​

  • Feedback : féliciter les bons comportements​

Partage des responsabilités selon les rôles (Code du travail articles R4323-69, R4323-70, R4323-71) :​

RôleResponsabilités
MonteurExécuter le montage conformément aux consignes, utiliser les EPI, signaler les anomalies​
Superviseur/Chef d’équipePlanifier, coordonner, vérifier l’exécution, documenter, gérer les anomalies​
Personne compétente (récepteur)Effectuer la vérification de conformité avant mise en service​
Entreprise utilisatriceAssurer vérifications journalières et trimestrielles, entretenir l’échafaudage​
EmployeurOrganiser la formation du personnel, fournir les ressources nécessaires, mettre à disposition notices et plans

Le module « Les responsabilités du vérificateur » et « Vérification de la conformité de l’ouvrage » de la formation échafaudages fixes R408 de SECURIFORM couvre les procédures précises de vérification et les obligations documentaires imposées par l’arrêté du 21 décembre 2004.​

Le cadre réglementaire des vérifications d’échafaudages :​

L’arrêté du 21 décembre 2004 relatif aux vérifications des échafaudages impose trois niveaux de vérification :​

Article 1 : Vérification avant mise ou remise en service
Article 2 : Vérification journalière
Article 3 : Vérification périodique

Ces trois vérifications constituent des obligations légales non négociables.​

NIVEAU 1 : Vérification avant mise ou remise en service (Réception) :​

Définition :​

Inspection complète et approfondie de l’échafaudage une fois le montage terminé, avant que les travailleurs l’utilisent.​

Qui doit la réaliser ? :​

Une personne compétente ayant suivi la formation R408 spécifique à la réception d’échafaudages.​

Personnes qualifiées :​

  • Monteur expérimenté ayant suivi la formation​

  • Chef d’équipe habilité​

  • Personne d’un bureau de contrôle (SOCOTEC, APAVE, etc.)​

Quand doit-elle être effectuée ? :​

La réception est obligatoire lors de :​

  • Première mise en service : chaque nouvel échafaudage​

  • Remise en service après démontage : si l’échafaudage est remonté ailleurs​

  • Modification de configuration : changement de hauteur, de largeur, d’ancrages​

  • Remplacement d’éléments essentiels : montants endommagés, planchers changés​

  • Après un accident ou incident : causé par défaillance d’un élément​

  • Interruption d’utilisation ≥ 1 mois

  • Changement de conditions atmosphériques significatif : tempête ayant soumis structure à efforts anormaux​

Contenu détaillé de la vérification avant mise en service :​

La formation R408 enseigne une méthodologie systématique :​

Étape 1 : Collecte et examen des documents :​

Le vérificateur demande et étudie :​

  • Notice de montage du fabricant : modèle exact, versions applicables​

  • Plan de montage : implantation, hauteur, ancrages​

  • Note de calcul (si applicable) : justification des choix techniques pour configurations complexes​

  • Certificat d’aptitude du monteur : démontrant sa compétence​

  • Historique : si réutilisation, documents antérieurs​

Étape 2 : Vérification de conformité générale :​

  • Conformité à la notice : configuration exacte prévue par fabricant ?​

  • Type d’échafaudage : cadres, multidirectionnel, autre ?​

  • Hauteur de travail : respecte limites prescrites ?​

  • Classe de charge : appropriée aux travaux envisagés ?​

  • Matériaux : aluminium, acier, conformes aux normes ?​

Étape 3 : Vérification des éléments structurels :​

Base et fondations :​

  • Niveaux du sol : horizontalité vérifiée avec niveau​

  • Plaques de répartition : présentes sur sols meubles, dimensions suffisantes​

  • Résistance du terrain : pas d’enfoncement, pas de fissures, sol compact​

  • Calage : cales réglables utilisées si nécessité, bien positionnées​

Éléments verticaux (montants) :​

  • Verticalité : mesurée au niveau sur toute la hauteur​

  • Intégrité : absence de déformation, fissures, corrosion​

  • Serrages : tous les éléments bien fixés​

Éléments horizontaux (traverses) :​

  • Position correcte : selon plan de montage​

  • Fixations : bien verrouillées, pas de jeu​

Ancrages à la façade :​

  • Nombre : conforme au plan (tous les 4-8 m selon config)​

  • Positionnement : à la bonne hauteur, espacés régulièrement​

  • Solidité : résistance de la surface d’ancrage vérifiée (structure capable supporter effort)​

  • Absence de glissement : ancrages rigidement fixés, sans possibilité de mouvement​

Étape 4 : Vérification des protections collectives :​

Planchers :​

  • Complétude : pas de vide, pas de trou non réglementaire​

  • Fixation : tous les éléments bien arrimés​

  • Dimensions : largeur adéquate (minimum 60 cm, recommandé 80-90 cm)​

  • Surface : antidérapante ou protégée contre glissance​

Garde-corps :​

  • Présence complète : sur tous les étages, 360° autour de la structure​

  • Composition : lisse haute (1 m), lisse intermédiaire (50 cm), plinthe (15 cm)​

  • Hauteur : entre 1 m et 1,10 m pour lisse haute​

  • Résistance : structure robuste, capable supporter chocs et appuis​

Étape 5 : Vérification des accès et circulations :​

  • Escalier ou échelle : conforme, ancrée, garde-corps​

  • Largeur des passages : suffisante pour circuler​

  • Absence d’obstacles : pas de matériaux entreposés sur circulation​

Étape 6 : Documentation de la réception :​

À l’issue de la vérification, établir :​

  • Procès-verbal ou fiche de conformité : document officiel attestant la conformité​

  • Contenu minimum du document :​

    • Date et heure de la réception​

    • Identification de l’échafaudage (localisation, hauteur, dimensions)​

    • Identité du vérificateur et ses qualifications​

    • Résultats des vérifications (conforme/non conforme)​

    • Éventuelles non-conformités constatées et actions correctives​

    • Autorisation de mise en service (le cas échéant)​

  • Affichage sur site : pancarte ou étiquette visible indiquant que l’échafaudage a été réceptionné et est conforme​

  • Remise au client/maître d’ouvrage : copie du procès-verbal​

  • Conservation : documents archivés pour traçabilité​

En cas de non-conformités :​

  • Interdiction d’utilisation jusqu’à correction​

  • Notification du monteur : qui doit corriger​

  • Nouvelle inspection : après corrections​

NIVEAU 2 : Vérification journalière (Examen de l’état de conservation) :​

Définition :​

Inspection visuelle rapide effectuée chaque jour avant utilisation.​

Qui doit la réaliser ? :​

N’importe quel utilisateur formé ou une personne désignée (chef d’équipe, responsable sécurité).​

Ne nécessite PAS une personne hautement qualifiée : objectif est détection des problèmes évidents.​

Contenu simplifié et rapide :​

Vérification en 5-15 minutes de :​

  • État général : présence de déformations, bosses, brèches​

  • Intégrité des planchers : toujours complets, pas de déplacements la nuit​

  • Présence des garde-corps : toujours en place, pas basculés​

  • Ancrages visibles : toujours présents et apparemment intacts​

  • Calage du sol : pas d’enfoncement nouveau, plaques toujours sous pieds​

  • Conditions météo : vent acceptable, pas de verglas​

  • Absence d’éléments tombés : pas de débris, pièces manquantes​

Documentation :​

  • Registre de vérifications journalières : simple fiche à remplir chaque jour​

  • Contenu : date, heure, observations, nom du vérificateur​

  • En cas d’anomalie : nota bene détaillé, mesures prises​

Fréquence :​

  • Obligatoirement chaque jour avant utilisation​

  • Même les week-ends si échafaudage restera debout​

NIVEAU 3 : Vérification périodique (Approfondie) :​

Définition :​

Inspection complète et approfondie, similaire à la réception, tous les 3 mois.​

Qui doit la réaliser ? :​

Une personne compétente ou un organisme agréé :​

  • Bureau de contrôle externe (SOCOTEC, APAVE, etc.)​

  • Personne interne ayant suivi formation spécifique​

Quand doit-elle être effectuée ? :​

  • Tous les 3 mois : cycle trimestriel​

  • Après modifications : changements importants nécessitent revérification​

  • Après interruption ≥ 1 mois

  • Après conditions météorologiques extrêmes : tempête, séisme​

Contenu :​

Similaire à la réception mais encore plus approfondie :​

  • Vérification exhaustive de tous les éléments​

  • Tests de résistance si nécessaire​

  • Examen de l’usure et de la corrosion​

  • Fonctionnement des mécanismes (portes d’accès, etc.)​

Documentation :​

  • Rapport de vérification détaillé

  • Enregistrement dans registre d’échafaudage​

  • Anomalies identifiées et actions correctives recommandées​

Synthèse des trois niveaux de vérification :​

VérificationFréquenceQuiDuréeDétailDocument
Avant mise en service1 fois (ou remontage/modification)Personne compétente R408​1-2 heuresExhaustive​Procès-verbal conformité​
JournalièreQuotidienne avant utilisationTout utilisateur formé​5-15 minRapide, évidences​Registre simple​
TrimestrielleTous les 3 moisPersonne compétente/Bureau contrôle​1-2 heuresApprofondie​Rapport technique​

La formation échafaudages fixes R408 proposée par SECURIFORM constitue un élément complexe et multidimensionnel couvrant bien au-delà du simple montage/démontage. Elle forme des professionnels aux quatre objectifs majeurs : monter/démonter en sécurité, vérifier et maintenir les équipements, appliquer les notices de fabricant, et surtout superviser efficacement des équipes. Elle enseigne les règles fondamentales de stabilité (verticalité, ancrages tous les 4-8 m, classe de charge 1-6), la classification par normes NF EN 12810-12811, et les critères de vérification. Elle détaille les responsabilités multiples du superviseur : évaluation des risques préalables, planification, coordination d’équipe, vérification in situ, documentation, et gestion des anomalies. Elle couvre les trois niveaux de vérification obligatoires selon l’arrêté du 21 décembre 2004 : réception complète avant utilisation, vérifications journalières quotidiennes rapides, et inspections trimestrielles approfondies, avec documentation exhaustive. En formant vos équipes via cette formation R408 complète (3-6 jours selon niveau), vous protégez les vies (les chutes d’échafaudages sont causes majeures de décès), vous démontrez la conformité absolue aux articles R4323-69 à R4323-76 du Code du travail, et vous garantissez que vos collaborateurs maîtrisent les compétences essentielles de montage sécurisé, supervision responsable, et vérification rigoureuse. L’habilitation valable 5 ans et le recyclage régulier maintiennent les compétences à jour face aux évolutions réglementaires et techniques.

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